F. Anastasio - musicien - F. Barbaray - psdte. MCY - N. Déhan-Rotschild - écrivaine - E. Slabiak - violoniste
Frank Anastasio est un guitariste, contrebassiste et bassiste né le 9 décembre 1964 à Montreuil. Il est le fils du luthier Pierre Anastasio.
Il apprend à jouer de la guitare avec son père et les guitaristes manouches de Montreuil.
De 1989 à 1995, il accompagne le chanteur Ivan Rebroff en concert et joue également dans les cabarets parisiens principalement avec Boulou & Elios Ferré, Florin Niculescu, Marc de Loutchek et le groupe Arbat. Il enregistre deux albums avec Arbat, Chantez Tziganes (Hot club Records) et Ilô (Buda Musique).
Depuis 1995, il est le contrebassiste puis le bassiste et enfin depuis 2007 le guitariste du groupe Les Yeux Noirs avec lequel il se produit sur les scènes françaises et internationales et enregistre six albums : Izvoara (EMI), Balamouk (EMI), Live (EMI), Tchorba (Recall-Sony Music), Opre Cena, Tiganeasca (Zig-Zag) et un titre "Oi tzigane" sur l'album "Je rêve que je dors" de Philippe Léotard (Sony Music), il participe par ailleurs à de nombreux projets musicaux autour des musiques tziganes, musiques des Balkans ou musiques yiddishes.
Il enregistre trois contes musicaux la Moufle et le Tapis d'Esma (Actes Sud), musiques d'Éric Slabiak et Orphée Dilo de Muriel Bloch et Éric Slabiak (Naïve Records) dont le spectacle « Cabaret Balkan-Orphée Dilo » a été inspiré.
Il joue de la contrebasse au sein du groupe Opus 4 depuis 2012
Fanny Barbaray est présidente de la Maison de la Culture Yiddish à Paris.
Nadia Déhan-Rotschild est française. Elle s'est prise d'une grande passion pour la langue de ses ancêtres juifs russes, le yiddish, qu'elle a apprise d'abord pour aller visiter sa famille retrouvée en 1980. Elle a approfondi son étude de la langue en suivant divers cours et séminaires en France, au Royaume-Uni et en Israël.
Elle devint enseignante (de 1985 à 2000 à Paris 7, au Centre Medem de 1996 à 2001 à la Maison de la culture yiddish depuis 2001. Cette expérience la conduisit à partager avec Annick Prime-Margules la rédaction du Yiddish sans peine des éditions ASSIMIL (2010).
Elle s'est mise à traduire des oeuvres, d’abord au sein du groupe de traduction formé par Rachel Ertel (pour Aquarium vert, en coopération avec Viviane Siman et Véra Solomon, poèmes en prose d’Avrom Sutzkever in Où gîtent les étoiles, éditions du Seuil, 1988 et quatre des Contes ferroviaires de Sholem Aleikhem, Liana Levi, 1991) puis seule (La Peste soit de l’Amérique de Sholem Aleikhem, Liana Levi, 1992 ; Exils de Menuha Ram, Julliard, 1993 ; Ce sont des choses qui arrivent de Yoïne Rosenfeld, Liana Levi, 1995 ; Une tragédie provinciale de David Bergelson (en coopération avec Régine Robin), Liana Levi, 2000 ; Un conseil avisé de Sholem Aleikhem 2002, coll. Piccolo n° 3).
Elle s'est aussi intéressée à la chanson yiddish, en collectant les premiers fonds musicaux de la phonothèque de l’Association pour l’étude et la diffusion de la culture yiddish.
Compositeur, violoniste, auteur et chanteur, Eric Slabiak est né à Paris dans une famille d’immigrés juifs polonais, où la musique est un art de vivre depuis plusieurs générations. Éric débute le violon à l’âge de 5 ans et obtient unPremier prix au Conservatoire Royal de Bruxelles à 21 ans. Parallèlement à ses études de musique classique, il joue les musiques d’Europe de l’Est dont il fera son répertoire de prédilection. Dès l’âge de 17 ans, il se produit dans de nombreux restaurants et cabarets. En 1992 avec son frère, il crée le groupe Les Yeux Noirs. Huit albums (dont une nomination aux Victoires de la Musique en 1998) et 1400 concerts les emmènent autour du monde, dans une quarantaine de pays, sur les cinq continents, d’Erythrée en Argentine, d’Israël au Cambodge, du Kenya en Polynésie, en passant par la Roumanie et le Canada. En 2019, il crée le groupe Josef Josef.
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Bravo ! 20 juin 03:11, par Céline Borenstein
Comme je regrette de ne pas avoir assisté à l'époque à cette conférence -spectacle si interessante et si complète grâce à l'érudition des deux animatrices, Fanny Edelman- Barbaray et N. Déhan-Rotschild
Mais heureusement il existe cet enregistrement qui fait revivre si bien toute cette musique si chère à mon cœur.
Mille fois bravo à F. Anastasio à Eric Slabiak pour son violon si mélodieux et ses chansons en yiddish si chargées d'émotion.
Il faudrait refaire ce spectacle sans rien changer.
Merci pour ce moment de bonheur.