H. Asséo - psychiatre - M. Bar-Zvi - philosophe - P.A. Chardel - philosophe - D. Dayan - sociologue - J. Ehrenfreund - historien - C. Hoffmann - psychanalyste - R. Israël - psychanalyste - T. Moreau - psychanalyste - A. Nouss - professeur de littérature comparée - G. Rabinovitch - sociologue - G.E. Sarfati - philosophe - J. Tarnero - Documentariste
Henri Asséo est psychiatre et psychanalyste. Il est membre, notamment, de Schibboleth et de l'Association psychanalytique de France.
Michaël Bar-Zvi est docteur en philosophie et essayiste. Membre de Schibboleth, ancien délégué général du « Keren Kayemeth Leisraël » (KKL) en France, il a également été professeur à l'Institut Lewinsky de Tel-Aviv et directeur du département de l'éducation de l'Agence juive.
Pierre-Antoine Chardel, docteur en philosophe et sciences sociales, est maître de conférences à l'Institut Télécom. Ancien responsable de séminaire au Collège International de Philosophie, il est également chercheur associé au Centre de recherche « Sens, Ethique, Société » (CERSES), CNRS/ Université de Paris Descartes.
Daniel Dayan est professeur de Sociologie et de Théorie des Médias à la « New School for Social Research » , New York . Ancien éléve de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et de l ‘Université de Stanford, il a mené une double carrière en France et à l’étranger. En France, il a été directeur de recherches au CNRS, chercheur à l’EHESS, et professeur à Sciences-Po. A l’étranger il a enseigné aux Etats Unis (Universités de Stanford , Pennsylvania, USC) mais aussi aux universités de Jerusalem, Genéve , Oslo. Son livre « Media Events » (Harvard 1992) est traduit en 10 langues. Il a obtenu en 2010 le « Fellows Award » décerné aux meilleurs ouvrages de la recherche sur les médias.
Jacques Ehrenfreund est professeur à la chaire d'études de l'histoire des juifs et du judaïsme, au sein de l'Institut religions, cultures, modernité de l'Université de Lausanne. Ses recherches portent sur l'histoire juive et les rapports entre l'identité juive et l'histoire nationale. Il a notamment écrit Mémoire juive et nationalité allemande; Les juifs berlinois à la Belle Époque (PUF).
Christian Hoffmann est psychanalyste et professeur de psychopathologie clinique. Membre de Schibboleth, il est l'auteur d'ouvrages de référence et il a participé à de nombreuses publications dans des revues scientifiques.
Rachel Israël, psychanalyste, est membre de Schibboleth et secrétaire générale de l'Association France-Israël de victimologie IZHAK (Tel Aviv).
Thibault Moreau est psychanalyste et vice-président de Schibboleth.
Alexis Nuselovici (Nouss) est professeur en littérature générale et comparée à l’Université d’Aix-Marseille après avoir longtemps enseigné à l’étranger. Membre de plusieurs équipes de recherche internationales, il dirige le groupe «Transpositions» au sein du Centre interdisciplinaire d’étude des littératures d’Aix-Marseille et est titulaire de la chaire «Exil et migrations» au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris).
Parmi ses ouvrages : Plaidoyer pour un monde métis, Textuel, 2005 ; Paul Celan. Les lieux d’un déplacement, Éditions Bord de l’Eau, 2010 ; Pour une politique hors-sol (dir. avec A. Giovannoni), Kimé, 2017 ; La condition de l’exilé, Éditions de la MSH, 2018 [2015].
Gérard Rabinovitch est un philosophe et sociologue français. Il travaille en intersection de la philosophie politique, de l'histoire, et de l'anthropologie de tradition psychanalytique, sur les Crises culturelles contemporaines.
Chercheur au CNRS, Gérard Rabinovitch est membre du CERSES (Centre de Recherche Sens, éthique, Société), chercheur associé au Centre de recherche "Psychanalyse, Médecine, Société" de l'Université Denis Diderot et directeur des enesignements universitaires à l'Alliance israélite universelle.
Georges-Elia Sarfati est philosophe, linguiste et poète franco-israélien d’expression française.
Professeur des universités à Jérusalem et directeur de recherches associé à l’Université Sorbonne-Paris IV, il collabore également au Petit Robert des Noms Propres et siège au comité de rédaction de la revue Controverses. Il a introduit en sciences du langage la question philosophique et anthropologique du sens commun. Sa réflexion, qui intéresse différentes disciplines, s’exprime notamment à partir de la théorie du langage.
Jacques Tarnéro, philosophe, est essayiste, documentariste, chargé de mission à la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Il participe à la révolte étudiante de mai 68 puis s'éloigne de la gauche française lorsqu'elle fait d'Israël un Etat paria.
Ses domaines d'études recouvrent la perception d'Israël dans l'histoire, notamment dans l'histoire contemporaine, l'éclosion du terrorisme, Mai 68 et ses conséquences, le négationnisme, et plus récemment, l'Islam de France. Il a été chercheur associé au CNRS-Centre interdisciplinaire de recherche sur les juifs et la diaspora et est l'auteur de plusieurs ouvrages. Il a également réalisé deux films documentaires, Autopsie d’un mensonge en 2001 sur le négationnisme, sa naissance en occident, sa diffusion dans le monde musulman et le rôle joué par Internet, ainsi que Décryptage, en 2002, sur l'information et le conflit israélo-arabe.
Jacques Tarnero appartient au Cercle de l'oratoire, constitué à la suite du 11 septembre 2001 autour de Michel Taubmann, journaliste à Arte et rédacteur en chef de la revue du cercle Le meilleur des mondes, et de l’épouse de ce dernier qui est pasteur au temple de l'Oratoire du Louvre. Le Cercle pointe l'importance de la lutte contre le totalitarisme islamiste et a soutenu les guerres d'Afghanistan et d'Irak. La revue a lancé la première pétition en faveur de Robert Redeker, le philosophe menacé en France en 2006 par des groupes islamistes .