Mikhaël Benadmon - professeur de philosophie juive
L'expression "faire la thora" me dérange... Faire les mitzvot en sachant que la récompense de la mitva c'est la mitsva elle même... Cela consiste peut-être à faire la thora... êt si concilier les trois paradigmes auxquels vous faites allusion consistait simplement à être prévenant vis à vis de don prochain, le proche comme le lointain... ça c'est difficile... !
Je suis ravie d'écouter la 3e proposition car le theocentrisme de Leibowitz m'a toujours paru inaccessible malgré les efforts que je tentais. Merci beaucoup.
Remarquable expose. Pourtant, quelque chose me gène de l'ordre de l'oubli du sacre. Sa modernité occulte la partie inaccessible tant aux hommes qu'a leurs institutions. Un peu si je puis me permettre comme si le souffle d'une thématique rose ou rouge selon les goûts de chacun venait envelopper cette immensité réflexive. Laissons donc le sacre a son niveau et surtout n'essayons pas de le descendre a l'accessibilité du vulgaire (au sens latin du terme). Au risque de voir se liquéfier progressivement l'invulnérabilité du texte dans un magma qui ne lui serait nullement adapté. Amities.
J'ai écouté la conférence deux fois. Ça laisse à réfléchir. En contrepartie, la densité du propos déconcentre un peu. J'avoue qu'à la fin de la conférence, j'ai perdu le fils et j'ai du mal à comprendre la conclusion.
Je vais ressayer une 3ème lecture.
Chabbat Chalom.
Mikhaël Benadmon (Benhamron), docteur en philosophie générale et spécialisé en philosophie de la Halakha, a enseigné la philosophie juive et générale dans différentes institutions scolaires, académiques et rabbiniques.
Il a étudié dans les yechivoth d’Aix-les-Bains et Ets Haïm en France, puis à Merkaz Harav en Israël, ainsi qu'au Makhon Amiel et au Makhon Gavoa LaTora de Bar-Ilan.
Chef du départemement du développement professionel et Maître de conférence au sein du Collège Académique Herzog à Jérusalem, directeur du programme Maarava-Amiel pour la formation de cadres rabbiniques pour les communautés sépharades de diaspora, a piloté et rédigé les programmes Zayit pour les écoles juives de France.
La contribution de la Hassidut Habad au probleme 19 mars 22:27, par Yakov Claude Gugenheim
Bravo pour la clarete de l'expose ! Je resume pour David Kadoch et pour moi :
-La conception Anthropocentriste fait passer la perfection individuelle ("Chlemout Atsmit")avant tout.
-La conception Theocentriste fait passer la soumission a l'infini divin incomprehensible avant tout.
-La conception "Enfants ou Peuple d'Israel" fait passer la perfection de l'organisme social juif avant tout.
Tout d'abord le Rabi de Lubavitch a eduque notre generation a renoncer a la "Chlemout Atsmit" egocentriste et envoye ses chlukhim dans les coins les plus recules pour aider nos freres alors qu'eux memes se retrouvent sans cacherout, sans Mikve et sans education pout leurs enfants, preuve que c'est la 3 ieme solution qui est la bonne. Mais je voudrais synthetiser cela dans le language de la Hassidut :
-La perfection du Moi c'est "OR Memaley" =la lumiere de l'intellect qui remplie le cerveau : je fais parceque je comprends ("Or be Kli"=Lumiere de l'Idee dans la recipient limite du cerveau.
-La conception Theocentriste annule l'homme face a l'infini divin incomprehensible, c'est "Or Sovev"=la Lumiere surplombante ou "Makif" que le cerveau ne peut inclure.
-La conception perfection des "Enfants ou Peuple d'Israel" c'est en un certain sens le degres de "Atsmut"=Essence divine elle-meme car elle est le Fini et l'Infini a la fois ; en effet l'ensemble des ames d'Israel est appelee "Shekhina"=Malkhout d'Atsilout, la manifestation de D. Sur terre. Donc Ahavat Israel est une condition d'accession a D. Et aussi de sa manifestion dans le Monde (Tanya chap 32).
A la disposition de ceux qui voudraient approfondir yakovgug@zahav.net.il