J.Y. Camus - Politologue - R. Honigmann - journaliste
Grande solitude, depuis longtemps au point de se demander si on ne sombre pas dans la folie quand on est juif français et que l'on voit depuis 20 ans son univers se déliter et se sentir ramené à des situations que l'on pensait enterrées dans les cimetières de l'histoire. Pour chacun, la question est quid de mes enfants ? Pourront-ils vivre en France ? Ce pays suivra-t-il le même cours que les pays arabes d'où toute vie juive (bien antérieure à l'islam) a disparu ? L'éviction des juifs des banlieues est-elle le prémisse d'un mouvement plus général ?
Mais je pense que M. Camus néglige dans son diagnostic le travail délétère de la machine médiatique qui depuis 30 ans explique qu'Israël est le diable incarné en nation, sacralise le peuple palestinien de façon presque christique au point de traiter le Darfour comme un épiphénomène ou de découvrir seulement maintenant le sort des chrétiens d'orient et, en France, victimise par essence la population arabo-musulmane française en accumulant des tabous falsificateurs au nom de l'antiracisme.
Au fond, les media ont depuis longtemps posé les bases d'un certain esprit de défaite qui consiste à renoncer à ce qu'est la France : par exemple que tous ses citoyens, fussent-ils musulmans, récusent l'antisémitisme, que le fait d'être musulman ne justifie ni n'excuse rien, n'est-ce pas M. Vedrine...
Les media ont créé un contexte doctrinal de compréhension, voire de légitimation de la haine dans lequel a grandi toute une génération de jeunes musulmans par ailleurs biberonnés aux TV satellitaires. La bien pensance médiatique a créé les conditions du développement d'un monstre, celui de la radicalisation de ces jeunes Français.
Pour répondre à "Perplexe", certains Juifs (pas leurs organisations car le MRAP, la LDH ou SOS Racisme n'en font pas partie) ont contribué à cette logique médiatique mais dès que d'autres voulaient leur apporter la contradiction, toute intervention était délégitimée comme étant communautariste jusqu'à l'écho actuel plus large des Finkielkraut ou des Zemmour souvent traités de fascistes à gauche. Pour autant, les lois sur l'immigration puis le regroupement familial remontent plus ancienne avec une logique économique de grands employeurs du BTP ou de l'automobile très proches du pouvoir politique (époques de Gaulle, Pompidou, Giscard... ) très éloignés de "intelligentsia juive de gauche" ou du CRIF. En tout cas, le propos de "perplexe" est édifiant : à droite, les Juifs sont perçus comme ayant été hostiles à la nation française et plus à gauche, manifestement depuis 30 ans, les Juifs sont perçus de plus en plus comme étant des obstacles à l'harmonie entre les communautés et une menace pour le vivre-ensemble (je vous renvoie à l'édito du 6 août de Barbier dans l'Express qui est un modèle du genre et pose les règles d'une nouvelle dhimmitude). Maintenant, soyons clairs, c'est plutôt par la France et les media de gauche que les juifs ont été abandonnés et décriés.
M. Israel a raison. Un maire comme Robert Ménard est ce ce que les Juifs peuvent espérer de mieux.
J. -Y. Camus reste un représentant du looby immigrationiste. Il doit s'expliquer sur ses responsabilités comme tous les autres représentants de ce lobby juif de gauche. Car aujourd'hui à cause de cette immigration arabo musulman de masse, les juifs sont en grave danger. Les professionnels de l'antiracisme ont objectivement créé les conditions du pogrom. Et ils l'ont fait avec conscience et volonté.
Il faut interpeller ces gens et les forcer à s'expliquer.
Quel est leur projet ? Car ce projet met en danger leurs propres coreligionnaires ?
Une explication pourrait être : pour empêcher les Juifs de France de s'assimiler. Ou alors pour faire renaître les haines antijuives de l'Algérie et forcer les Juifs à s'exiler en Israël. Ou alors pour se venger des goyim. Ou pour rendre impossible l'antisémitisme en noyant les catholiques blancs dans la "diversité", (Dans ce cas c'est raté : au contraire on a réussi à faire flamber l'antisémitisme comme jamais. ) Ou alors c'est pour favoriser la gauche en créant un électorat
Il faut que les Juifs du lobby immigrationistes s'expliquent sur tout ça. Et pour cela il faut qu'ils soient mis en accusation. Il faut demander des comptes à tous ces gens : Michel Tubiana, Julien Dray, Bernard-Henri Lévy, Claude Askolovitch, Daniel Cohn-Bendit, Edwy Plenel, etc. , etc. ... Perplexe a raison, si on la fait la liste est accablante. Même Alain Finkielkraut a participé à ce projet, avant de réfléchir et de changer d'avis. Même Taguieff. A vrai dire il n'existe quasiment aucun intellectuel juif qui n'ait pas trempé dans le projet d'importation de millions d'antijuifs maghrébins. Pourquoi ? Il faut qu'ils s'expliquent.
Loin de rassurer, les réflexions exprimées dans cet entretien, montrent l'obstination à éluder les vrais questions derrière un discours politiquement correct.
Contrairement à ce que dit Jean-Yves Camus, l'esprit de défaite qui nous guette et donc celui de la collaboration que va avec, concerne non pas une fantasmatique extrême droite (toujours très fonctionnel à une gauche en manque de projet) mais du coté d'une gauche môle face à l'islamisation généralisé de la France.
En effet un juif est beaucoup plus en sécurité dans une ville gouverné par le Front National que dans une ville où, grâce aux votes des étrangers qui nous promet Hollande, le pouvoir sera prise par une Front Islamique avec l'appui de la gauche et des Juppés.
Tant que M. Camus, comme la plupart des intellectuels juifs à qui on donne la parole sur le site d'Akadem, soient aveugles á cet imminent danger, la vie des juifs de France risque d'être de plus en plus en danger.
Ne pensez vous pas que le nombre est fait sortir les gens dans la rue
enfin arretez avec mitterand qui a defile a carpentras il est decore de la francisque et a soutenu bousquet jusqu au bout
son interet politique etait d utiliser carpentras contre le fn
le gouvernement a cherche les divisions
il n y a pas d indifference populaire aux juifs
non non je me sens insultee quand vous le dites
mais ce gouvernement attise les haines contre les cathos, contre les uns, contre les autres
peillon disant que l eglise etait incompatible avec la repubique l islam l etait qu en pensez vous
combien de gens sont insultes par une gauche ancienne oci, sectaire ex trotkiste
les juifs sont la france
la juifs font la france.
Jean-Yves Camus est un politologue, spécialiste des nationalismes et des extrémismes en France et en Europe. diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, 1982), maître en science politique et diplômé d'études approfondies en histoire. Spécialiste de l'extrême droite française et des groupes radicaux islamistes, il est chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) depuis 2006. Il a dirigé et collaboré à plusieurs ouvrages collectifs dans le cadre du Centre européen de recherche et d'action sur le racisme et l'antisémitisme. Il s'est par ailleurs converti au judaïsme, et collabore avec de nombreux médias communautaires (Actualité juive, Radio J), en plus du Monde diplomatique ou de Charlie Hebdo.
Ruben Honigmann est responsable éditorial d'Akadem.
Voyons les réalités en face 16 janvier 15:23, par Dupont Durand
En tant que "goy" de droite on a le coeur serré devant le désarroi d'un concitoyen comme Salomon.
C'est un désastre d'en être arrivé là.
Cela me touche particulièrement que Salomon ressente douloureusement qu'à droite les Juifs soient perçus comme hostiles à la nation.
Et pourtant, cette perception n'existerait pas le cas si l'on avait senti une forte opposition de la part des Juifs français aux manipulations du lobby immigrationiste. Cette réaction n'aurait pas été jugée communautariste. Bien au contraire c'est le silence complice des Juifs face à l'agitation de SOS racisme qui a été perçu comme une solidarité communautaire. Le CRIF était immigrationiste, anti Le Pen. On se solidarisait donc avec le CRIF. C'est cela et pas autre chose qui a été perçu comme communautariste.
On n'a pas entendu du tout de voix juives françaises s'opposant à l'immigration. Aujourd'hui on entend Finkielkraut et Zemmour. Oui, mais c'est trop tard. Le mal est fait. Les goys se demandent donc : pourquoi est-ce que ces Juifs se mettent à voir les choses comme nous seulement maintenant, alors que l'invasion musulmane paraît irréversible ? C'était en 1980 qu'il fallait dire ces choses. Et il fallait les dire haut et fort. Or, à cette époque Alain Finkielkraut était cul et chemise avec BHL, Julien Dray.